Un hôpital recherche un laborantin médical. Johanna, une candidate de nationalité néerlandaise, satisfait aux exigences de la fonction. Elle a un diplôme néerlandais, qui est reconnu par le Centre ENIC-NARIC
(Service de la reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles).Vous êtes le responsable du laboratoire et vous privilégiez plutôt les candidats qui ont un diplôme belge. Vous savez par expérience que la formation de laborantin est de bonne qualité en Belgique et vous n'avez aucune expérience avec des laborantins formés aux Pays-Bas. Vous partez du principe que les candidats avec un diplôme belge sont plus aptes que les candidats avec un diplôme néerlandais et décidez de ne pas donner suite à sa demande. Votre décision est-elle légale?
Refuser la candidature de Johanna au motif qu'elle a un diplôme néerlandais constitue une distinction indirecte sur base de son origine néerlandaise. Votre attitude repose sur un préjugé ; or, la reconnaissance par le centre ENIC-NARIC implique qu'elle a les compétences requises pour assumer la fonction de laborantin médical, au même titre qu’un candidat ayant un diplôme belge. Les préjugés ne justifient pas une distinction indirecte.
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